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DK CHANCE. 63

.Mojigo, de l’horizon do la mer et l’angle compris entre Campvcy et Mongo.

Au mois de mai 1807, M. Biot retourna à Paris pour obtenir quelques instruments qui pussent nous permettre de déterminer la latitude de Fonoentora. En attendant qu’il vint nous retrouver, nous apportâmes, MM. Chaix, Rodrigue* et moi, les derniers perfectionnements à nos opérations géodésiques, ainsi qu’on peut le voir par les dates des opérations rapportées plus haut. M. Biot étant venu me rejoindre à Valence, nous retournâmes à Formentera. A partir du k décembre 4807, nous fîmes, avec le concours de M. Chaix, les observations de passages d’étoiles au méridien, et nous primes la mesure de la longueur du pendule simple. Le 18 janvier 1808, M. Biot nous quitta pour rentrer en France muni des résultats de nos mesures, et je continuai les observations de la lunette méridienne jusqu’au 6 mars. Avec le concours de MM. Chaix et Rodriguez je pus faire près do 700 observations du passage supérieur de de la Petite Ourse, et ajouter 570 observations nouvelles aux 2,000 que nous avions déjà faites des passages de la Polaire. Nous avions reconnu la possibilité de joindre la côte d’Espagne avec l’île de Mayorque par un arc do parallèle qui permit de mesurer près de trois degrés de longitude, à l’extrémité méridionale de la méridienne, d’Espadan au Clop de Galazo, comme le montre la figure 11 (p. 57). Ce nouveau triangle devait donner les moyens de déterminer la courbure de cette portion du sphéroïde terrestre et de s’assurer, en le mesurant dans deux directions rectangulaires, si les parallèles terrestres sont elliptiques ou