Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 12.djvu/128

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simple, la plus parfaite, la plus facile à faire et la plus spacieuse à périmètre égal de toutes les figures géométriques ; en outre, il est dans la nature, et le carré n’y est pas ; tous les corps célestes sont circulaires, aucun corps terrestre n’est de lui-même parfaitement carré, au point qu’on fouillerait jusqu’aux entrailles de la Terre sans en trouver un seul qui le fût ; on a néanmoins la mesure précise du carré, on ne saurait avoir celle du cercle ! D’où cela vient-il ? Peut-être de ce que l’un est !’ouvrage de l’homme et l’autre celui de Dieu. »

Afin de ne pas abuser plus longtemps des moments de la Classe, nous ne multiplierons pas davantage les citations. Vos commissaires pensent que le Mémoire de M. Sanches ne mérite aucune attention.


RAPPORT SUR UN MÉMOIRE DE M. WRONSKI[1]

La première partie du Mémoire dont nous allons rendre compte à la Classe est destinée à l’exposition des formules auxquelles l’auteur est arrivé sur le développement des fonctions en séries.

On remarque d’abord que M. Wronski veut créer une langue nouvelle ; il change le nom d’analyse en celui

  1. Rapport inédit lu à la Classe des sciences mathématiques et physiques de l’institut le 11 novembre 1811, au nom d’une commission composée de MM. Legendre et Arago.