Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/239

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En 1852, M. Arago a voulu reviser ses recherches anciennes, et il a dicté à M. Goujon et à moi un Mémoire que l’on peut regarder comme nouveau.

Le Mémoire rédigé par M. Biot est d’abord analysé ; viennent ensuite des détails sur des expériences entreprises en commun avec M. Alexis Petit et exécutées en 1813 sur l’oxyde de carbone, le gaz des marais, le gaz oléfiant, l’hydrogène sulfuré, les vapeurs de sulfure de carbone, d’éther muriatique et d’éther sulfurique, le cyanogène.

Le Mémoire sur les puissances réfractives et dispersives des liquides et de leurs vapeurs, dont j’ai fait l’histoire précédemment (page clxxvi), est aussi le fruit de cette collaboration de M. Arago et de M. Petit, son beau-frère.

La détermination des indices de réfraction par la méthode des interférences occupa activement M. Arago vers le même temps ; les recherches qu’il a entreprises à ce sujet sont en partie analysées dans un Mémoire déjà cité et dans une note de Fresnel extraite de la chimie de Thompson, mais j’ai dû ne pas laisser inédites diverses Notes écrites en 1816, 1817 et 1818, dont le manuscrit est de la main de M. Arago et qui rendent compte des expériences alors exécutées par mon vénéré maître.

Une Note, dictée en 1852. expose ensuite les conséquences des anciennes expériences exécutées sur l’air sec et sur l’air humide, indique comment l’appareil de l’illustre physicien pourrait servir de baromètre et de thermomètre, explique les modifications imaginées pour vérifier les premiers résultats avec un appareil de grandes dimensions muni d’un compensateur, donne enfin un