Aller au contenu

Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

public, parce qu’elles éclairaient d’une vive lumière des questions obscures ; ce n’étaient pas des théories ou des doctrines dont on aurait pu trouver ailleurs l’exposition, c’étaient des travaux originaux sur des choses auxquels personne ne pouvait rester étranger. Chaque année, l’Annuaire était attendu avec impatience, et si par hasard le savant rédacteur n’avait pu achever son travail à jour fixe, les journaux ne manquaient pas de faire entendre des plaintes auxquelles M. Arago a répondu quelquefois. Voici par exemple les explications non reproduites dans les Œuvres et qu’en 1838 il a soumises au public à la fin de sa Notice sur le tonnerre :

« D’après la loi qui l’a organisé et d’après son règlement, le Bureau des Longitudes est tenu de faire paraître chaque année la Connaissance des Temps à l’usage des navigateurs et un Annuaire. La Connaissance des Temps a reçu naguère, comme exactitude et comme étendue, de grandes améliorations. Cependant le Bureau a continué à l’offrir régulièrement, et au moins trois ans d’avance, à la marine militaire et à la marine marchande. Ainsi, le tableau complet des phénomènes astronomiques qui devront guider les navigateurs pendant toute la durée de 1840 a paru le 1er janvier 1838 ; ainsi la Connaissance des Temps de 1841 paraîtra le 1er octobre 1838. Par Annuaire, le règlement du Bureau avait entendu la réunion des éléments d’un calendrier ; c’était, à vrai dire, la Connaissance des Temps abrégée ou débarrassée de la multitude de chiffres qui intéressent seulement les navigateurs. Cette interprétation n’est pas