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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/72

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tenter tout le monde, et chaque jour je suis obligé de m’appliquer les deux vers de La Fontaine. Mais que de fois n’ai-je pas été excusable de m’abandonner à un léger mouvement de dépit ! »


Une nouvelle édition de la Notice sur le tonnerre, dont il est question dans la note précédente, devait être placée en tête d’une publication spéciale que M. Arago se proposait de faire, et qui aurait réuni les principales Notices déjà insérées dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes. J’ai dû, pour me conformer à la volonté de M. Arago, l’insérer dans le premier volume des Notices scientifiques, où elle n’occupe pas moins de 404 pages. Ce travail a été revu avec beaucoup de soin par l’illustre physicien dans le courant de 1850 et de 1851. Il y a fait de nombreuses additions dictées à M. Goujon ; je me contenterai d’indiquer les principales.

M. Arago avait recueilli en 1838 d’assez nombreuses observations sur la hauteur des nuages où s’élaborent les coups foudroyants ; cette question se trouve traitée dans le chapitre iv de la Notice. Il a en outre dicté en 1851 la description de quelques observations qu’il devait à MM. Haidinger et d’Abbadie, et qui sont insérées aux pages 27 et 28.

Dans le chapitre v, relatif aux différentes espèces d’éclairs, on trouve aussi, aux pages 31, 33 et 34, la description de quelques éclairs en zigzag nouvellement observés.