Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/369

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En 1669, Flamsteed rédigea un excellent écrit sur l'équation du temps, qui a vu le jour avec les Œuvres posthumes d'Horroccius,

Nous ne parlerons pas ici de toutes les pratiques auxquelles le jeune Flamsteed se soumit pour essayer de se guérir d’une affection morbide qui se porta subitement sur ses genoux, Car nous n'aurions à noter que l'ignorance des médecins de cette époque et la crédulité des malades.

En 1670, le père de Flamsteed s'étant aperçu de la vocation de son fils pour l'astronomie, l'envoya à Cambridge où commencèrent ses premières relations avec Newton, qui alors était occupé de ses recherches optiques et du perfectionnement du télescope à réflexion. Dans les Mémoires qu’il a écrits sur sa vie, Flamsteed explique les doutes qui s’élevèrent dans son esprit sur la composition de la lumière, entre autres sur cette proposition de la théorie newtonienne, que le blanc résulte de toutes les couleurs prismatiques,

De retour à Derby, Flamsteed s'occupa, autant que ses moyens le permettaient, d'observations astronomiques isolées qu'il communiquait de temps à autre à la Société royale et qu'Oldenburg faisait imprimer dans les Transactions philosophiques. En 1675 il obtint, par la protection de M. Jonas Moore, professeur de mathématiques du prince qui fut depuis Jacques II, la place d'astronome royal avec 2,500 francs d'appointements annuels. Cette même année il entra dans les ordres sacrés.

Une anecdote, racontée par Flamsteed lui-même,