Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/457

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du même artiste, une machine parallatique de Belet, une lunette achromatique de Lerebours, et tous les appareils désirables pour mesurer le temps. C’est avec ces puissants moyens que le nouveau directeur a pu faire les nombreuses et excellentes observations d’occultations d’étoiles ou d’éclipses de satellites de Jupiter qui ont été imprimées dans la Connaissance des Temps ou qui sont conservées aux archives du Bureau des Longitudes.

La beauté du ciel méridional, les yeux pénétrant de M. Pons et surtout son zèle infatigable, avaient donné à l’Observatoire de Marseille une réputation européenne, Gambart comprit qu’il ne devait pas, même sous le point de vue spécial de la découverte des comètes, laisser déchoir l’établissement qui lui était confié. Lui aussi s’occupa donc de la recherche de ces astres problématiques dont, comme tout le monde sait, aucun indice ne peut faire soupçonner l’apparition à l’avance, et qui par l’excessive faiblesse de leur lumière font souvent le désespoir des astronomes. Les efforts de Gambart dans cette branche si importante de la science, furent couronnés d’un tel succès, que de 1822 à 1834, il découvrit 13 comètes, savoir :

En 1822, 
le 12 mai et le 16 juillet 
 2
      1824, 
le 6 janvier et le 27 juillet 
 2
      1825, 
le 29 mai 
 1
      1826, 
le 9 mars, le 16 août, le 28 octobre et le 27 décembre 
 4
      1827, 
le 22 juin 
 1
      1830, 
le 21 avril 
 1
      1832, 
le 19 juillet 
 1
      1833, 
le 8 mars 
 1