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MACHINES À VAPEUR.

mais qu’au contraire au-dessous du piston H l’air extérieur entrera librement, et la communication avec le tuyau RU sera absolument fermée. Mais quand ce sera le piston H qui devra descendre, on pourra, en retournant la clef du robinet, faire que les trous, qui auparavant étaient ouverts, se trouveront fermés, et qu’au contraire, ceux qui étaient fermés se trouveront ouverts et qu’ainsi nous produirons l’effet prétendu.

« On pourrait trouver quelque manière de faire que la machine elle-même tournât le robinet dans le temps qu’il faudrait ; mais je crois qu’il vaudrait mieux avoir un homme qui eût soin de faire cela, et de vider les seaux à mesure qu’ils arriveraient à l’ouverture de la mine. »

» M. Arago, dit M. Ainger, donne six pages de description de cet appareil (celui de Pupin), dans lequel il amène la vapeur d’une chaudière dans le cylindre à travers la soupape S (celle de la plaque inférieure, voir fig. 4, p. 24). » Je suis vraiment fâché que mon antagoniste me mette si souvent dans le cas de lui répondre par de simples dénégations ; mais en vérité je ne puis pas admettre sa version, puisque j’ai dit : « L’eau qui fournissait la vapeur, dans ces premiers essais, n’était pas contenue dans une chaudière séparée ; elle avait été déposée dans le corps de pompe, sur la plaque métallique qui le bouchait par le bas (voir plus haut, p. 29). » Dans tout le reste du paragraphe consacré à Papin, il n’est plus question de la production de la vapeur.

Voici du reste la description même, avec le fac-similé du dessin ( fig. 10, p. 97) de la machine à vapeur de Papin : elle a paru en latin dans les Actes de Leipzig pour 1690 :