tourner d’avant en arrière la sphère à laquelle il est lié. Pour rendre ce mouvement de rotation continu, il suffira d’ajouter aux suppositions précédentes, celles qu’un des deux tourillons ( si l’on veut) est creux, qu’il se trouve, par un bout, en communication avec l’intérieur de la sphère, et par l’autre, avec une chaudière : la vapeur déposée en sera ainsi continuellement remplacée au fur et à mesure de son écoulement.
Sur la figure qu’Héron a donnée de son petit appareil, on aperçoit deux tuyaux semblables à celui que je viens de décrire. Ils forment les prolongements opposés d’un même diamètre et leurs ouvertures latérales sont disposées de manière qu’ils tendent à faire tourner la sphère dans le même sens.
Il y a aussi dans les Spiritalia la description d’une machine toute semblable à la précédente, avec cette différence seulement qu’un courant d’air échauffé y remplace le courant de vapeur.
En résumé, on trouve un certain emploi de la vapeur