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LES CHEMINS DE FER.

2e Séance du 10 mai.

M. le Président. L’ordre du jour est la suite de la discussion du projet de loi sur les chemins de fer.

M. le rapporteur a la parole pour la continuation de son résumé.

M. Arago. Messieurs, en commençant hier, au nom de la commission, le résumé de la discussion générale, il m’a paru qu’il était convenable de répondre en quelques mots à des difficultés qui nous avaient été adressées de toutes parts et qui ne nous semblaient pas fondées.

Nous avons montré que l’intention de la commission n’avait jamais été d’empêcher le gouvernement, ou d’empêcher les compagnies de travailler tout de suite, de travailler activement à la confection des lignes de chemins de fer. La commission n’avait discuté que la question de savoir si l’on devait travailler à toutes les lignes à la fois, ou s’il ne fallait pas porter toute la force d’action sur une ligne particulière, de manière à profiter des améliorations et des perfectionnements que tout le monde attend, que tout le monde désire, et que certainement l’art et l’industrie nous fourniront d’ici à peu de temps ;

Nous avons aussi traité succinctement la question du transit ; après l’avoir examinée, comme on l’avait dit, sous le point de vue un peu restreint que le gouvernement avait adopté, nous nous sommes aussi attachés a la traiter dans des vues générales et à voir l’influence qu’elle pouvait avoir sur la prospérité de notre commerce.

Quelques phrases du discours de M. le ministre des travaux publics m’avaicnt amené a toucher un autre sujet, celui de savoir si le corps des ponts et chaussées, dont