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LES CHEMINS DE FER.

pouvant avoir lieu, le déraltlomcnt d’une des voitures suivantes n’amènerait pas, en général, d’accident sérieux les roues de cette voiture déraillée laboureraient seulement le sol à côté de la voie.

Les convois des chemins atmosphériques, débarrassés des lourdes locomotivesdu système actuellement en usage, pourront être plus facilement arrêtés par l’action des freins les rails, quoique plus légers, éprouveront une détérioration moindre sous ce double rapport, il doit y avoir dans le service plus d’économie et de sûreté.

Énumérons maintenant quelques-unes des questions que le chemin de Dalkey a laissées indécises. Voyons quels sont les principaux problèmes dont les expériences projetées pourraient donner la solution.

Les machines fixes font naître, en quelques minutes d’action, une certaine force motrice au sein du tube de propulsion. La force ainsi engendrée s’affaiblit sans cesse ; mais à quel degré en un temps donné ? Dans cet affaiblissement, quelles sont les parts respectives des rentrées d’air par la soupape longitudinale et par le contour circulaire du piston ? On n’a sur ces objets que de grossiers aperçus qui, aujourd’hui, rendent tout calcul exact impossible.

En ce qui concerne les soupapes longitudinales, le chemin de Dalkey ne nous a éclairés à demi que sur celle de M. Samuda. La fermeture de M. Hallette n’y a pas été essayée. À cet égard, tout est à faire. Si les expériences d’Arras réussissent en grand, si les deux kores artificielles, pour employer l’expression de notre ingénieux compatriote, constituent une fermeture très-hermétique,