si l’on veut par afin d’avoir un nombre rond. Ceci portera à un dixième de degré la quantité dont la température moyenne du globe (ce globe étant toujours considéré eu masse, c’est-à-dire extérieur et intérieur compris) n’a certainement pas varié dans l’espace de ans.
Mairan, Buffon, Bailly évaluent, pour la France, la chaleur qui s’échappe de l’intérieur de la Terre, à fois en été, et à fuis en hiver, celle qui nous vient du Soleil. Ainsi, la chaleur de l’astre qui nous éclaire ne É formerait qu’une très-petite partie de celle dont nous ressentons l’heureuse influence.
Cette idée a été développée avec une grande éloquence, dans les Mémoires de l’Académie, dans les Époques de la nature de Billion, dans les Lettres de Bailly à Voltaire sur l’origine des sciences et sur l’Atlantide ; mais l’ingénieux roman auquel elle sert de base s’est dissipé comme un fantôme devant la sévérité des calculs mathématiques.
Fourier ayant découvert que l’excès de la température totale de la surface terrestre sur celle qui résulterait de la seule action des rayons solaires, a une relation nécessaire et déterminée avec l’accroissement des températures à différentes profondeurs, a pu déduire de la valeur expérimentale de cet accroissement, une détermination numé-