Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/299

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d’observation de Messier donnent pour le minimum, qui arriva le 7 janvier. Les vignes et beaucoup de plantes gelèrent, mais la grande quantité de neige qui tomba durant l’hiver préserva les récoltes. À Dijon, le thermomètre descendit à et à Bruxelles à le 7 janvier. À Londres, on cut seulement mais à Derby on nota La plus basse température observée fut à Utrecht de à Franeker, où demeurait van Swinden, de à Cologne de à Francfort, de à Vienne, en Autriche, de à Varsovie Le Rhin fut congelé au point que des voitures chargées le passèrent entre Cologne et Duitz. Le froid fut aussi très-vif en Lombardie. (Mémoires de l’Académie des sciences pour 1768, p. 473, et pour 1776, p. 71 ; abbé Mann ; Van Swinden ; Toaldo ; Peignot.)
1767-1768. Durant cet hiver les froids furent très-vifs en Amérique, dans toute l’Europe et plus particulièrement on France. Il ne fut pas toutefois de longue durée et ne présenta pas beaucoup de neige. Le froid sévit en général du 20 décembre au 9 janvier. Pendant ces jours il a gelé d’une manière consécutivo. À Denainvilliers, Duhamel du Monceau a noté le 6 janvier. Le minimum observé à Paris a été de le 5 janvier ; la Seine fut prise entre les ponts, mais elle conserva un courant au milieu à l’aval du Pont-Royal, d’après les observations de de Parcieux. Les plus basses températures observées furent à Londres à Amsterdam à Leyde à Utrecht à Namur à Bruxelles, le 5 janvier, à Cologne, le 6 janvier, à Varsovie En Provence, le froid fut aussi très-vif, mais les oliviers, d’après M. de Gasparin, n’eurent point à en souffrir, parce que le dégel eut lieu graduellement. Dans le pays toulousain, les blés furent complétement gelés. Le 5 janvier, à 7 heures du matin, par un froid de on trouva à Ascou, près de Denainvilliers, de la glace de d’épaisseur dans un puits de mètres de profondeur et de mètres de diamètre. À Montmorency, un puits de mètres gela aussi. À Alais, on nota le même phénomène par une température extérieure de (Mémoires de l’Académie pour 1768, p. 54 ; pour 1769, p. 559, et pour 1776, p. 74 ; Toaldo ; Clos ; Van Swinden.)
1770-1771. Le froid a été rigoureux et la neige abondante dans le nord de la France, pendant les mois de janvier, de février