Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/378

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En comptant seulement les quinze dernières années tant pour Genève que pour le Grand Saint-Bernard, on trouve comme moyennes des températures les plus basses et de là on conclurait, du moins pour les températures les plus faibles, un abaissement d’un degré pour chaque hauteur de mètres d’élévation en plus au-dessus du niveau moyen de la mer.

Duhamel du Monceau nous a laissé, pour une grande partie du siècle dernier, une série très-intéressante d’observations météorologiques qu’il insérait avec soin dans les Mémoires de l’Académie des sciences, en les accompagnant d’un grand nombre de remarques sur les phénomènes de la végétation. Son observatoire était à Denainvilliers, près de Pithiviers, dans le Gâtinais, à mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. Les tableaux de Duhamel du Monceau nous fournissent les plus grands froids suivants :

1748      8 mars
1749      9 février
1750      1er janvier
1751    19 février et 13 décembre
1752    30 décembre
1753    27 janvier
1754    30 janvier
1755      8 janvier
1756      8 janvier
1757    16 avril
1758    27 janvier
1759    28 janvier
1761[1]    29 janvier
  1. 4. Les observations de 1760 ont été détruites par un incendie.