Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/408

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

passé est de celui de la première moitié de ce siècle de L’époque moyenne du maximum a été le 23 juillet dans le siècle dernier et le 19 dans celui-ci.

Toutes les observations précédentes ont été faites avec des thermomètres placés au nord, à l’ombre, et autant que possible, au moins pour les plus modernes, à l’abri des réverbérations du sol. Si les boules de ces instruments avaient été noircies et exposées à l’action directe des rayons du Soleil, ils auraient constamment marqué, par un temps calme, c’est-à-dire quand l’effet de la lumière solaire est au maximum, ou centigrades de plus. On se tromperait toutefois beaucoup si l’on croyait pouvoir conclure de là que, dans nos climats, la température des corps terrestres exposés aux rayons solaires ne dépasse jamais ou centigrades. Le sable, sur le bord des rivières ou de la mer, est souvent, en été, à la température de à centigrades. Quant à l’eau d’une rivière, pour peu que sa profondeur soit considérable, elle ne s’échauffe jamais beaucoup. Ainsi, en 1800, par exemple, à Rouen, le 18 août, quand le thermomètre à l’air libre marquait l’eau de la Seine n’était qu’à M. Quetelet, dans son ouvrage sur le Climat de la Belgique, donne les chiffres suivants relatifs aux plus hautes températures observées à Bruxelles : Dates des observations.


1763  19 août
1764  13 juillet
1765  26 août
1766  20 juillet
1767  12 août