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DU GLOBE TERRESTRE.
rieure. La récolte des céréales fut encore cette année de beaucoup au-dessous de celle d’une année moyenne.
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1847. | L’été de 1847, quoique bien plus rapproché de la moyenne que le précédent sous le climat de Paris, se montra précoce dans le Midi, magnifique en Italie et en Espagne, et, depuis l’Irlande jusqu’à Gibraltar, tellement propice aux cultures, que toutes les récoltes dépassèrent de beaucoup l’année commune.
On compte pour Paris : Chaleur forte 39 jours. — très-forte 4 — — extraordinaire 1 — La moyenne estivale de Paris fut de 18°.4 ; chiffre sensiblement égal à la moyenne générale 18°.3. Voici le tableau de la distribution des maxima : Toulouse, le 16 juillet 38°.2 Orange, le 11 37°.5 Béziers 37°.0 Angers, le 17 38°.0 Bordeaux, le 17 35°.8 Versailles, le 17 35°.5 Paris, le 17 35°.1 Constantinople, le 7 août 33°.4 Dijon, le 18 juillet 33°.2 Metz, le 18 33°.2 Pau, le 16 33°.0 Rouen, le 17 32°.8 Genève, le 18 32°.4 Bruxelles, le 17 32°.1 Marseille, le 15 31°.9 Gœrsdorff, le 18 31°.4 Rodez, le 16 31°.3 Cambrai, le 2 août 31°.0 La Chapelle, le 23 mal 29°.3 Bourg, en juillet 26°.1 L’excédant sur les besoins de la récolte du froment monta en France au chiffre énorme de 20 913 041 hectolitres, d’après M. Becquerel. La vendange ne s’ouvrit en Bourgogne que le 4 octobre ; le vin fut abondant mais de qualité faible. Il en fut de même dans le Bordelais. |