ayant leurs sections principales parallèles.
Ces prémisses posées, je supposerai, pour fixer les idées, qu’un cristal d’Islande (fig. 159) ait sa section principale dirigée du nord au midi. Au-dessous, et à quelque distance que ce soit, je place un autre cristal B orienté de même, c’est-à-dire de manière que la section principale soit aussi contenue dans le méridien. Voyons ce qui arrivera si un faisceau de lumière tombe perpendiculairement sur la face du cristal A, et traverse tout le système. De ce cristal A il sort deux faisceaux TO, SE ; mais ceux-ci, traversant le second cristal B, n’ont plus la propriété de se bifurquer dans les positions que j’ai données aux deux cristaux ; seulement le faisceau ordinaire TO donne un faisceau ordinaire TO′, et le faisceau extraordinaire SE fournit un faisceau extraordinaire S′E′. Ainsi, en traversant le cristal supérieur, les rayons lumineux ont changé de nature ; ils ont perdu un de leurs