je la reproduirai ici. Les lecteurs décideront ensuite eux-mêmes, si les nombres qu’ils auront sous les yeux indiquent avec une probabilité suffisante, comme le croyait l’astronome de Slough, que les récoltes sont d’autant meilleures que le Soleil a plus de taches.
Prix moyen de l’hectolitre de blé. | ||
De 1550 à 1670, | on ne voit qu’une ou deux taches |
fr. 21,50 |
1676 à 1684, | point de taches |
20,60 |
1685 à 1691, | taches |
15,90 |
1691 à 1694, | taches |
13,75 |
1695 à 1700, | point de taches |
27,06 |
1701 à 1709, | taches |
21,05 |
1710 à 1713, | deux taches seulement |
24,48 |
1714 à 1717, | taches |
20,19 |
L’opinion de William Herschel est en contradiction avec les résultats directs obtenus par le père Secchi, qui a trouvé que les taches du Soleil produisaient un refroidissement sur sa surface. Il était donc important d’examiner de nouveau avec attention les mouvements des températures terrestres.
M. Gautier de Genève a discuté les observations météorologiques faites dans un grand nombre de lieux, en vue de savoir si la température de ces lieux a varié partout dans le même sens avec l’apparition des taches solaires. Voici les résultats de cette recherche (Annales de chimie et de physique, t. xii, p. 57, 1844).
À Paris, selon M. Gautier, la température moyenne des années ayant présenté peu de taches, surpasse celle des années où l’on a observé beaucoup de taches de 0,64 ; à Genève, de 0°,33.
Quelques stations ont donné jusqu’à des différences de