Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/298

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

y remarque doivent être imputées aux astronomes de l’antiquité et non à ceux de notre époque. En tous cas, les expressions techniques désignant certains points des orbites ne pourront plus être confondues avec des points du ciel reconnaissables à des caractères physiques particuliers. Le nœud, par exemple, ne sera pas désormais, comme le croyaient les écrivains auxquels je fais allusion, une région d’où la comète a peine à se dégager. On verra aussi ce qu’il faut croire de ces prétendues influences des comètes sur les phénomènes terrestres. Enfin, en faisant le bilan de la science, qu’on me passe ces expressions empruntées au langage commercial, on admettra que si le passif est encore considérable, l’actif présente des résultats très-satisfaisants. Les lecteurs attentifs, les jeunes astronomes, sauront vers quels points ils doivent diriger leurs recherches ; une telle considération était de nature à mettre fin à toutes mes incertitudes.


CHAPITRE II

définitions


Comète, d’après l’étymologie du mot[1], veut dire : étoile chevelue.

Le point lumineux plus ou moins éclatant qui s’aperçoit ordinairement vers le centre d’une comète, s’appelle le noyau. La nébulosité, le brouillard, l’espèce d’auréole lumineuse qui entoure le noyau de tous les côtés porte le nom de chevelure.

  1. Du grec ϰομἠτὴς.