Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/304

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qu’on pourra choisir arbitrairement, ne sera, donc pas moins nécessaire à connaître que les autres éléments dont je viens de parler. On s’est accordé à prendre pour unité la distance moyenne de la Terre au Soleil.

Une ellipse, enfin, ou une parabole, peuvent être parcourues dans deux directions différentes. L’observateur devra donc indiquer si le mouvement d’une comète rapporté à l’écliptique s’opère de l’occident à l’orient, ou en sens contraire. Comme la Lune, les planètes et leurs satellites circulent dans l’espace de l’occident à l’orient, les astronomes sont convenus d’appeler directs tous les mouvements qui s’effectuent dans ce sens. Les mouvements dirigés de l’orient à l’occident prennent le nom de rétrogrades. Ainsi, pour faire connaître, par un seul mot, le sens de la marche de la comète dans son orbite, il suffira de dire si elle est directe ou rétrograde.

En résumé, les éléments paraboliques d’une comète sont :

1° L’inclinaison ;

2° La longitude du nœud ; ces deux premiers éléments sont destinés à déterminer la position du plan de l’orbite ;

3° La longitude du périhélie, servant à faire connaître la direction du grand axe de l’orbite, ou la situation de cette courbe dans son propre plan ;

4° La distance périhélie, qui lève toute incertitude sur la forme de la parabole, car le foyer coïncide nécessairement avec le centre du Soleil ;

5° Enfin, le sens du mouvement, indiqué par l’un ou l’autre de ces deux mots : direct, rétrograde.

Il faut ajouter, en sixième lieu, aux éléments parabo-