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comète de 1744 (n° 70 du catalogue), par exemple, formait presque un quart de cercle dans l’étendue de quelques degrés. La matière nébuleuse était plus agglomérée, plus dense, la queue était conséquemment plus lumineuse, mieux terminée du côté convexe, c’est-à-dire du côté vers lequel le mouvement s’opérait, que du côté opposé.

Les queues uniques s’élargissent ordinairement vers leurs extrémités et sont divisées à leur milieu par une bande obscure qui les partage en deux portions presque égales. Les bords présentent une lumière beaucoup plus intense comparativement.

Ces résultats de l’observation, convenablement étudiés, ont conduit à une conséquence très-singulière et cependant inévitable en apparence, à cette conséquence que la queue est ou bien un cône (fig. 213), ou bien un cylindre creux (fig. 214, p. 404), dont les bords ont une certaine épaisseur.

Fig. 213. — Cône creux figurant la queue d’une comète.

Faisons, en effet, dans cette queue hypothétique une