Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/288

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rales dans le plan vertical de l’objet terrestre, et on met l’axe de rotation ou le petit axe horizontal du cercle dans ce même plan. Comme l’objet terrestre est sensiblement dans l’horizon, le mouvement que l’on donne au plan du cercle pour suivre l’autre dans son mouvement vertical n’empêche pas l’une des lunettes d’être toujours sur l’objet terrestre, ce qui rend l’observation plus facile, plus rapide et plus sûre.

Pour mesurer les distances angulaires de deux objets terrestres, on place les vis latérales ou parallèlement à la ligne droite qui joint les deux signaux, ou bien la vis méridienne dans le plan vertical qui partage en parties égales l’angle à observer.

Des tables construites par Delambre permettent d’arriver à plus d’exactitude dans le placement du pied du cercle, lorsqu’on a fait déjà une observation préparatoire approximative. J’emprunterai à cet astronome la méthode qu’il indique de suivre pour rendre le plan du cercle répétiteur bien vertical.

« Quand on a placé, dit-il, l’un des rayons du pied dans le plan du méridien, ou dans le plan de l’objet dont on veut mesurer la distance au zénith, il faut donner au plan du limbe une situation bien verticale ; dans cette vue on dirige la lunette supérieure au zénith ; à côté de l’objectif on attache à la partie supérieure du limbe la pince qui porte le fil à plomb, et à la partie inférieure l’autre pince sur laquelle le fil doit battre : alors on dirige le limbe dans un plan parallèle au vertical qui passe par la colonne et la vis méridienne.

« Si le fil à plomb couvre exactement le trait marqué