Inclinaison des sections principales des deux prismes. | Image principale. | Image secondaire. |
41° | 0,56958 | 0,43042 |
42° | 0,55236 | 0,44764 |
43° | 0,53488 | 0,46512 |
44° | 0,51745 | 0,48255 |
45° | 0,50000 | 0,50000 |
Cela étant admis, veut-on comparer l’intensité de la portion cendrée de la Lune à celle de la partie directement éclairée par le Soleil qui est d’un éclat constant ou à peu près constant ? On ajuste les prismes intérieurs et extérieurs, de manière qu’une seule image soit visible ; on fait tourner ensuite le prisme de Nicol, par exemple, jusqu’à ce que, dans ce que j’ai appelé l’image secondaire, la portion correspondante à la partie de la Lune directement éclairée par le Soleil ait une intensité égale à la portion cendrée de la première image.
La table précédente donnera les rapports des intensités de ces deux portions de notre satellite, avant le partage de la lumière en deux images. Si on craignait de ne pas avoir déterminé, avec une exactitude suffisante, le point où les deux sections principales coïncident, le point où l’image secondaire disparaît totalement, le point à partir duquel les angles de rotation du prisme de Nicol doivent être comptés, on ferait l’expérience que je viens de rapporter, en faisant tourner ce prisme dans deux sens contraires, et ce serait avec la moitié de l’angle ainsi parcouru qu’il faudrait chercher dans la table le rapport des intensités désirées.
Je sais trop la différence qu’il y a entre un projet