se projetait sur la partie non éclairée de la Lune. L’astre n’était pas encore à son premier quartier. L’apparition du point lumineux dura environ cinq minutes ; il ne changea ni de position, ni de forme ; il semblait notablement moins éloigné de la partie concave et lumineuse du croissant que du bord oriental invisible de la Lune (fig. 297).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9e/ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0515_Fig297.png/250px-ARAGO_Francois_Astronomie_Populaire_T3_djvu_0515_Fig297.png)
Un domestique de lady Booth avait remarqué le même phénomène à Londres. Maskelyne s’assura, en le questionnant sur l’heure de l’apparition, sur la hauteur et la direction de la Lune, rapportée aux toits des maisons de Saint-John-square, au-dessus desquelles l’astre brillait, que l’observation de Londres s’accordait d’une manière satisfaisante avec celle de Norwich.
Voilà un fait qui semble bien constaté. Malheureusement, dans cette même soirée du 7 mars, la Lune occulta Aldebaran par sa partie boréale. On pourrait donc supposer, à toute rigueur, que M. Wilkins, que le domestique de lady Booth virent Aldebaran et non un phéno-