définitive, le calcul que je signale fera connaître à peu près la valeur complète de la marée aérienne.
Venons à l’application. On a trouvé à Paris, pour douze années d’observation, que la hauteur moyenne du baromètre est
mill. | |||
Dans les quadratures |
à 9h du matin |
757,06 | |
à midi |
756,69 | ||
Différence |
0,37 | ||
Dans les syzygies |
à 9h du matin |
756,32 | |
à midi |
755,99 | ||
Différence |
0,33 |
Les deux différences ne diffèrent, comme on voit, que de 4 centièmes de millimètres ; quantité évidemment au-dessous des erreurs d’observation.
La marée atmosphérique, en tant qu’elle dépendrait de la cause qui produit les marées de l’Océan, en tant qu’elle serait régie par les mêmes lois, n’aurait donc qu’une valeur insensible. Nous voilà ainsi ramenés à reconnaître dans les variations barométriques correspondantes aux diverses phases lunaires, les effets d’une cause spéciale, totalement différente de l’attraction, mais dont la nature et le mode d’action restent à découvrir.
CHAPITRE XXXVII
influence de la lune sur la direction du vent
Les tables que Schübler a formées d’après seize années d’observations à Augsbourg, paraissent prouver qu’en Allemagne, les vents du sud et de l’ouest deviennent de