posant réels, ne sauraient donc être attribués à l’action de notre satellite.
L’attraction une fois éliminée, il resterait, pour expliquer les phénomènes, les émanations lumineuses ou obscures de la Lune. Ici le champ des conjectures est immense. Je dois seulement faire remarquer qu’on ne pourra rien tirer de cette hypothèse, sans admettre d’emblée que la matière lancée de la Lune vers la Terre, a la propriété d’embrumer une atmosphère sereine et d’éclaircir une atmosphère nuageuse, car c’est un changement de temps dont il faut rendre raison. J’oserais même affirmer que tout le monde reculera devant une pareille supposition, si je ne me rappelais cette remarque de Cicéron, « qu’il n’est rien de si absurde que les philosophes ne soient disposés à le soutenir. »
CHAPITRE XL
marées atmosphériques
Howard trouva, par les observations de Londres, de 1787 à 1796 inclusivement, les hauteurs barométriques suivantes :
mill. | |
Nouvelle Lune |
756,779 |
Premier quartier |
759,218 |
Pleine Lune |
756,424 |
Deuxième quartier |
758,989 |
À Londres, l’ordre des hauteurs est donc celui-ci : premier quartier ; deuxième quartier ; nouvelle Lune ; pleine Lune.