Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/182

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Des observateurs appartenant aux pays les plus divers, concourent à faire faire à l’astronomie pratique ce pas important, ainsi qu’il résulte de cet autre tableau[1] :

Piazzi a découvert 
1 planète à Palerme ;
Olbers en a découvert 
2 à Brème ;
Harding 
1 à Lilienthal ;
Hencke 
2 à Driesen ;
Hind 
10 à Londres ;
Graham 
1 à Markree-Castle ;
De Gasparis 
7 à Naples ;
Luther 
5 à Bilk ;
Goldschmidt 
5 à Paris ;
Chacornac 
1 à Marseille et 4 à Paris ;
Marth 
1 à Londres ;
Ferguson 
1 à Washington ;
Pogson 
1 à Oxford.

Ce grand nombre de découvertes témoigne du zèle, de l’application, de l’habileté des observateurs et de la perfection des instruments astronomiques. La construction extrêmement remarquable des nouvelles cartes astronomiques faites dans divers observatoires, et qui renferment les étoiles de neuvième et de dixième grandeur, a considérablement facilité la recherche des petites planètes. Si l’on aperçoit à un endroit du ciel étoilé un petit astre non encore marqué sur les cartes, on doit en faire l’observation avec beaucoup de soin et chercher s’il n’est pas doué d’un mouvement relatif par rapport aux étoiles voisines. L’existence d’un pareil mouvement étant constatée, on a fait la découverte d’une nouvelle

  1. Comme pour le tableau précédent, on a complété les rapprochements faits par M. Arago.