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1841, 10 août. Aérolithe en Hongrie. (Quetelet.)

1842, 5 décembre. Chute d’un aérolithe aux environs de Langres. (Comptes rendus de l’Acad. des sciences, tome xv.)

1843, 2 juin. Chute de deux aérolithes aux environs d’Utrecht. (Comptes rendus de l’Acad. des sciences, tome xvi.)

1843, 16 septembre. Chute d’un grand aérolithe, à Kleinwenden, en Thuringe. (Comptes rend. de l’Acad. des sciences, tome xxv.)

1844, 21 octobre. Chute d’un aérolithe aux environs de Lessac (Charente). (Comptes rend. de l’Acad. des sciences, tome xix.)

1847, 14 juillet. Chute d’un gros aérolithe à Braunau (Bohême). (Comptes rend. de l’Acad. des sciences, t. xxv.)

La chute des aérolithes a été très-souvent accompagnée de violentes explosions. Il ne serait peut-être pas cependant exact de conclure de ce fait que tout météore qui, avant de disparaître, produit de fortes détonations, est un véritable aérolithe. Avec Chladni, je n’ai admis comme certaines que les chutes d’aérolithes dont on a pu retrouver les fragments, et j’ai rejeté les nombreux cas, relatés par divers auteurs, de globes de feu ayant éclaté dans l’atmosphère avec un grand bruit, lorsqu’on n’a découvert aucune pierre ayant les caractères de ces météores. L’ouvrage de Ma-touan-lin, auteur chinois du xiiie siècle, traduit par M. Abel Rémusat, aurait par exemple fourni quatre-vingt-seize citations de ce genre. Selon ce que rapporte M. Rémusat, les Chinois et les Japonais notaient avec beaucoup d’exactitude toutes les