Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/213

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pitié, non-seulement des savants, mais de tous les gens raisonnables ? Les physiciens qui ne veulent admettre que des faits dont ils entrevoient une explication nuisent certainement plus à l’avancement des sciences que les hommes auxquels on peut reprocher une trop grande crédulité.


§ 5. — Masses de fer auxquelles on peut attribuer une origine météorique.


Les masses de fer probablement météoriques se distinguent par la présence du nickel, par leur tissu, par leur malléabilité et par leur gisement isolé.

Quelques-unes de ces masses sont spongieuses ou cellulaires ; les cavités se trouvent remplies d’une substance pierreuse, semblable au péridote. Dans ce nombre il faut ranger :

La masse trouvée par Pallas, en Sibérie, dont les Tartares connaissaient l’origine météorique ;

? Un morceau trouvé entre Eibenstock et Johanngeorgenstadt ;

Une masse conservée dans le cabinet impérial de Vienne, provenant peut-être de la Norvége ;

Une petite masse, pesant 2 kilogrammes, qui se trouve maintenant à Gotha.

D’autres masses sont à tissu solide et serré. Le fer consiste alors en rhomboèdres ou en octaèdres, composés de couches ou feuilles parallèles. La seule chute bien connue de masses de ce genre est celle qui eut lieu à Agram, en 1751 (voir plus haut, p. 184 et 193).

Quelques autres masses semblables ont été trouvées :