Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/220

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stance, qui avait été conservée dans un cabinet d’histoire naturelle, et y a trouvé de la silice, du fer, de la chaux, du carbone, de la magnésie, des traces de chrome et de soufre, mais point de nickel.

1689. Poussière rouge à Venise, etc. (Vallisneri.)

1704, 4 janvier. Globe de feu sur la tour de l’église du Quesnoy, qui rejaillit sur la place environnante en pluie de feu.

1711, 5 et 6 mai. Pluie de poussière à Orsion, en Suède. (Act. lit. Sueciœ, 1731.)

1718, 24 mars. Matière gélatineuse trouvée à la suite de la chute d’un globe de feu dans l’île de Lethy, aux Indes. (Barchewitz.)

1719. Chute de sable dans la mer Atlantique (lat. sept. 45°, longit. 322° 45′), accompagnée d’un météore lumineux. (Mémoires de l’Académie des sciences, 1719, part. hist., page 23.)

1721, vers le milieu de mars, à Stuttgard. Météore et pluie rouge en grande quantité, d’après une notice écrite le 21 mars par le conseiller Vischer.

1737, 21 mai. Chute de terre attirable à l’aimant, sur la mer Adriatique, entre Monopoli et Lissa. (Zanichelli, Opuscoli di Calogera, tome xvi.)

1744. Pluie rouge à Saint-Pierre d’Aréna, près de Gênes. (Richard.)

1755, 20 octobre. Sur l’île de Getland, l’une des Orcades, chute d’une poussière noire, qui n’était pas venue de l’Hécla. (Philosophical Transactions, vol. l.)

1755, 13 novembre. Rougeur du ciel et pluie rouge dans différents pays. (Nova acta nat. cur., tome ii.)