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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/294

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calculées des bolides dont les trajectoires ont pu être déterminées :

Dates.   Vitesses par seconde.
19 mars 1718 (p. 243)   2 700 mètres
14 décembre 1807 (p. 253)   4 500
31 mars 1676 (p. 242)   5 000
4 janvier 1837 (p. 268)   5 200
21 mars 1846 (p. 271)   8 000
23 juillet 1846 (p. 271)   8 000
19 mars 1718 (p. 243)   9 000
6 ou 13 novembre 1803 (p. 252)   13 000
4 octobre 1783 (p. 249)   19 000
2 avril 1852 (p. 273)   28 000
26 novembre 1758 (p. 247)   40 000
5 juin 1850 (p. 272)   44 000
19 août 1847 (p. 272)   68 000
3 juin 1842 (p. 270)   72 000
27 octobre 1844 (p. 270)   72 000
6 juillet 1850 (p. 273)   76 000

Nous rappellerons que la vitesse de rotation de la Terre, pour un point situé à l’équateur, est de 464 mètres par seconde, et que la vitesse de translation de notre globe le long de l’écliptique est de 30 400 mètres. On voit que plusieurs des bolides observés se transportaient dans l’espace avec une vitesse supérieure à celle qui anime les planètes. Il faut ajouter comme dernier caractère que la direction générale de leur mouvement est en sens inverse de celui de la Terre.

Alors même qu’on voudrait prendre une grande partie de la vitesse des bolides pour une illusion, pour un effet du mouvement de translation de la Terre dans son orbite, il reste encore, pour exprimer la vitesse réelle de ces phénomènes, des nombres assez grands pour qu’on puisse regarder les bolides comme animés dans l’espace d’un