À Paris, les observations faites en aérostat ont donné les résultats suivants :
Dans le voyage de Gay-Lussac du 16 septembre 1804, le thermomètre marquait à terre 27°,5 et à 7016 mètres — 9°,5 ; différence 37°,0 ;
Dans le voyage de MM. Barral et Bixio du 27 juillet 1850, la température était à terre de 17°,6 et à 7 049 mètres de hauteur de — 39°,7 ; différence 57°,3.
La végétation remonte sous les divers climats non loin des hauteurs où commencent à régner les neiges perpétuelles. Au Chimborazo, à 4 800 mètres de hauteur, là où la température moyenne est encore de 1°,5, M. Boussingault a vu des saxifrages qui adhéraient aux rochers. En Europe, sur les hautes cimes des Alpes suisses, c’est à peine si quelques rares lichens colorent les roches dépouillées de neige à une hauteur de 2 700 mètres.
M. Pentland a reconnu que la limite inférieure des neiges perpétuelles sur les flancs de la Cordillère orientale du Haut-Pérou, est très-rarement au-dessous de 5 200 mètres, tandis que dans les Andes de Quito,