Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mesure, mais encore quand la règle est suspendue, j’ai fait percer dans la tête du couteau un trou D dirigé perpendiculairement à son axe : on peut ainsi observer facilement si le passage de la lumière est bien intercepté entre le couteau et la règle.

L’autre extrémité de la règle est munie d’une languette qu’on peut faire sortir ou rentrer au moyen d’une vis de rappel. Sur cette languette et sur la règle sont tracées des divisions égales.

La règle étant suspendue à la place du pendule, on fait sortir la languette jusqu’à ce qu’elle vienne se mettre en contact parfait avec le plan métallique inférieur. Lorsqu’on est arrivé à ce résultat, après avoir pris toutes les précautions nécessaires pour que la température de la règle soit celle de la cage, on lit le nombre de divisions dont la languette est sortie. À l’aide d’un comparateur (fig. 315 et 316), instrument imaginé par Lenoir et perfectionné par Fortin, on trouve d’ailleurs la longueur de la règle, la longueur des divisions, et la grandeur de la fraction de division dont la languette est sortie. Pour cela on compare avec des étalons la règle ayant la languette rentrée, la règle ayant la languette sortie d’un nombre entier de divisions, et enfin, à chaque fois, la règle ayant la languette sortie dans l’état exigé pour le contact avec le plan métallique inférieur du pendule.

On sait que le comparateur présente un talon fixe T (fig. 315) et un talon mobile T′. On place l’une des longueurs à comparer entre les deux talons et on produit un contact parfait du talon T′ en faisant avancer la coulisse sur laquelle celui-ci est posé. On serre alors les