Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/684

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

courte que l’année sidérale. On se sert des années sidérales pour vérifier la troisième loi de Kepler, celle qui fait que les carrés des temps des révolutions des planètes autour du Soleil sont entre eux comme les cubes des distances des planètes à l’astre radieux. La durée de l’année sidérale en jours moyens est de 365j,25637 ou 365j 6h 9m 10s,37. L’année sidérale surpasse donc l’année tropique de 20m 18s,77.

Le temps que le Soleil, dans son mouvement apparent autour de la Terre, emploie pour revenir exactement au même point de son orbite, est l’année anomalistique, du mot anomalie qui signifie inégalité ; on se souvient que les perturbations planétaires font varier les éléments des orbites. L’année anomalistique exprimée en jours moyens est de 365j,259709 ou 365j 6h 13m 58s,8.

Si l’on considérait le mouvement de la Terre par rapport aux planètes, et les intervalles de temps qui la ramèneraient à une même longitude avec chacune des autres planètes, on aurait diverses années synodiques dont il est inutile que nous indiquions les valeurs.

Pour les besoins des explications qui vont suivre, il est seulement nécessaire que nous remarquions que l’année tropique, égale à 365j 5h 48m 51s,6, renferme une fraction de jour assez embarrassante qui a donné lieu à toutes les difficultés des concordances des calendriers, à toutes les déformations successivement imaginées. En admettant que l’année soit de 365j,25 ou 365j 6h, on fait une erreur de 11m 8s,6.