Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/74

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peu au-dessous de la boule du pendule, était composée d’un petit plan de cuivre JH, bien dressé et placé horizontalement, qu’on pouvait élever et abaisser à volonté au moyen d’une vis dont les pas étaient très-fins. Lorsque, après avoir achevé une observation, on voulait mesurer la longueur du pendule, on commençait par le mettre au repos ; on élevait le petit plan de cuivre jusqu’à ce qu’il vînt à toucher la partie inférieure de la boule ; ce qui s’observait avec une grande précision, à cause de la lenteur du rappel ; ensuite, écartant le pendule de la verticale, et déplaçant le couteau de suspension, il ne restait plus qu’à se servir de la règle pour mesurer la distance depuis le petit plan IH jusqu’au plan supérieur qui portait le couteau.

« Pour cela on transportait cette règle de la position OP (fig. 319) qu’elle avait pendant le temps du mouvement du pendule, jusqu’au milieu de l’ouverture ST où était auparavant le couteau de suspension, et alors la règle ayant pris la place du pendule, sa languette tombait sur le petit plan IH, et marquait par sa division la longueur de ce pendule depuis le point de suspension jusqu’au-dessous de la boule. »

Maintenant que le lecteur a sous les yeux la description de l’appareil de Borda et des perfectionnements qu’on lui a donnés, il nous reste à exposer les résultats obtenus dans les deux hémisphères sous les latitudes les plus diverses, près de l’équateur et jusque vers les deux pôles. Les voyages maritimes des capitaines Sabine, Freycinet et Duperrey sont venus compléter heureusement les expériences entreprises en Europe par les astro-