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Perrault crut que les astronomes modernes ne pourraient pas se passer d’un gnomon ; il disposa dès lors dans le centre de son édifice une immense salle très-élevée, dirigée du sud au nord. S’il a commencé par cet instrument primitif, l’Observatoire de Paris a reçu du moins successivement les appareils les plus parfaits que les astronomes et les physiciens ont successivement inventés et que les meilleurs constructeurs ont exécutés.

L’observatoire de Greenwich a été construit sous Charles II ; il fut achevé au mois d’août 1676, époque à laquelle Flamsteed y est entré pour y faire les nombreuses observations qui forment la base du catalogue britannique.

Bientôt d’autres observatoires s’élevèrent à Leyde en 1690, à Nuremberg en 1692, à Bologne en 1709, à Berlin en 1710, à Altorf en 1713, à Lisbonne en 1722, à Pétersbourg en 1725, et à Utrecht en 1727.

Tous les gouvernements de l’Europe, au xixe siècle, semblent s’être concertés pour améliorer les anciens observatoires ou pour en créer de nouveaux. Dans la Grande-Bretagne, outre l’observatoire de Greenwich, illustré par Flamsteed, Halley, Bradley, Maskelyne, Pound, Airy, ont été construits les observatoires d’Edinburgh, de Glasgow, de Cambridge, de Durham, d’Oxford, de Dublin, d’Armagh, de Parsonstown, de Markree, de Liverpool, d’Aberdeen, d’Ashurt, de Bedford, de Birr castle, de Blenheim, de Bushey-Heath, de Kensington, de Makerstoun, d’Ormskirk, de Portsmouth, de Regent’s Park, de Richmond, de South Kilworth, de Starfield, enfin celui de Slough, célèbre par les travaux de William Herschel.