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Vers les extrémités de l’axe de rotation sont deux bobèches R, où l’on met des bougies pour les observations nocturnes, et dont l’une est représentée en projection verticale par la figure 257.

Dans les observations de distance au zénith pour les objets terrestres, et même dans celles que l’on prend du Soleil ou d’une étoile pour régler la pendule, on peut très bien se contenter du petit niveau pour mettre la colonne et le cercle dans un plan vertical ; mais pour les observations de latitude, il est beaucoup plus sur de recourir au fil à plomb. Les pinces Pp que l’on attache, l’une au point le plus haut possible sur le limbe supérieur et l’autre au point le plus bas du même limbe, quand on veut s’assurer de la verticalité du plan, sont représentés de face et de profil par les figures 258 et 259 (p. 270). La pince supérieure P porte le fil à plomb qui doit battre exactement sur un trait gravé sur la pince inférieure p.

La première chose à faire, avant de commencer une observation de quelque genre qu’elle puisse être, consiste à voir si l’axe optique des lunettes est parallèle au plan de l’instrument. Pour faire cette vérification, on place l’instrument sur son pied de manière que l’un des rayons du pied soit dans la direction d’un objet éloigné situé à l’horizon, et que l’axe de rotation soit perpendiculaire à cette direction ; on dirige le plan de l’instrument vers cet objet, d’abord en le faisant tourner autour de l’axe de rotation et en achevant avec la vis du pied dirigé vers l’objet, si le mouvement de rotation n’a pas de vis de rappel.

On dirige ensuite la lunette L sur l’objet situé à l’ho-