Page:Aragon - Feu de joie.djvu/45

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simple reflet peint sur le verreet les corps
simple reflet peint sur le verren’appartiennent
simple reflet peint sur le verrequ’aux riches
Le tapis déchiré par endroits
Le plafond trop voisin
Que la vie est étroite
xxxx Tout de même j’en ai assez
Sortira-t-on xxxxxxxxxxxx Je suis à bout
Casser cet univers sur le genou ployé
Bois sec dont on ferait des flammes singulières
Ah taper sur la table à midi
que le vin se renverse
qu’il submerge
les hommes à la mâchoire carrée
marteaux pilons
Alors se lèveront les poneys
les jeunes gens
en bande par la main par les villes
en promenade
pour chanter
à bride abattue à gorge déployée
comme un drapeau
la beauté la seule vertu
qui tende encore ses mains pures