taires successifs, MM. Émile Ernault, 1882-1885, et Georges Dottin, 1886-1891. La préparation des notes nécessaires à la rédaction de ce grand travail n’était pas terminée et loin de là, quand j’ai reçu communication du prospectus qui annonçait la publication prochaine du Trésor du vieux celtique composé par M. Alfred Holder. Le livre de M. Holder devait être sur beaucoup de points bien plus complet que le mien ; j’ai donc dû me retirer et laisser le champ libre au savant auteur allemand. Tous ceux qui ont lu la première livraison de son bel ouvrage m’approuveront d’avoir pris cette détermination.
Cependant il m’a semblé que, tout en applaudissant à son succès, je pouvais, sans m’exposer à l’accusation d’une concurrence maladroite, utiliser mes notes et celles que m’ont recueillies MM. Ernault et Dottin, en m’en servant pour composer quelques travaux analogues à celui de M. Holder, mais d’abord sur un plan différent, ensuite d’étendue moindre, et destinés comme prix à de petites bourses pour lesquelles un dictionnaire qui coûte plus de cent francs est inabordable.
