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Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/13

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On aura donc, à côté de l’équation de M. Langevin :

                         (1)


la relation indépendante qui dérive de l’hypothèse du champ moléculaire :

                              (2)

Comme et sont par hypothèse des constantes indépendantes de la température et du champ, l’expression (2) représente l’équation d’une droite passant par l’origine. L’inclinaison de cette droite sur l’axe des est déterminée par son coefficient angulaire.

Les points communs à cette droite et à la courbe


sont l’origine et un autre point. À l’origine correspondrait un équilibre instable. Il n’y aurait donc que l’autre point pour fournir une valeur possible du rapport .

L’angle que fait la droite du champ moléculaire avec l’axe des grandit avec la température. Il existera une température, caractéristique pour le milieu considéré, à laquelle cette droite coïncidera avec la tangente à l’origine de la courbe qui représente les effets du champ extérieur à lui seul. Cette température, appelée généralement Point de Curie, marque la limite des propriétés ferromagnétiques et paramagnétiques.

Pour l’équation de la tangente à l’origine il a été trouvé plus haut :

En désignant par la température du point de Curie on aura :


et ainsi l’équation (2) revêtira la forme :

                              (2′)