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Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/32

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rage, dans des creusets. Enfin, les autres températures ont été produites par un four électrique à résistance.

J’ai groupé les résultats des étalonnements dans le tableau ci-après :

Étalonnement d’un couple thermo-électrique

argent-constantan

No

Tempér. en degrés cgr.

Force thermo-électromotrice du couple en microvolts.

1 0 0 2 30 1215 3 65 2757 4 98,78 ébullition eau 4356 5 160 7510 6 231,8 fusion étain 11385 7. 300 15108 8 327,4 fusion plomb 16865 9 350 18210 10 400 21482 11 419,4 fusion zinc 22780 12 450 24870 13 500 28150 14 550 31645 15 600 35130 16 650 38800

Les nombres ci-dessus se sont trouvés en bonne concordance avec ceux obtenus par MM. Weiss et Piccard dans l’étalonnement d’un couple argent-constantan qui a servi aux récentes recherches de ces physiciens sur le nickel, couple dont les fils provenaient des mêmes bobines.

Fixation du couple. — Dans le montage définitif du couple, il importait de réaliser un contact intime et durable de la soudure chaude avec la capsule d’argent qui renfermait la substance à étudier.

Sans se toucher, les fils du couple étaient menés en spirale autour de la tige de quartz qui supportait cette capsule métallique (fig. 1). Une petite saillie faite à la tige de la capsule a été percée avec une mèche de 0,7 mm de diamètre. En traversant ce trou, le couple, bien décapé au préalable, y était pincé à quatre centimètres de distance rectifiée de la soudure. Ce contact jouait donc le rôle de la soudure chaude ; le restant de longueur était introduit par un petit trou dans la capsule et contribuait à assurer l’uniformité de la température jusqu’au point de contact entre les deux fils.