mentionnée plus haut. Celle-ci consistait en un fil de cuivre de 0,04 mm de diamètre enroulé sur une bobine de bois et noyé dans de la paraffine. D’ailleurs, cette correction s’est montrée indépendante du temps et atteignait tout au plus quatre millièmes de la f. é. m. du couple.
La mesure des courants des quatre circuits suivants : le circuit d’excitation de l’aimant, celui du chauffage du four et les deux circuits du dynamomètre était effectuée avec un milliampèremètre unique, grâce à quatre shunteurs à bascule et à six godets de mercure chacun. Les shunteurs permettaient d’intercaler ou d’enlever à volonté l’ampèremètre, sans couper le courant ni causer aucune modification de régime dans les circuits, grâce à des résistances égales à celles de l’instrument de mesure qui, une fois la lecture faite, se substituaient à l’ampèremètre. Ces résistances auxiliaires en constantan ont été ajustées à leur valeur prescrite par la méthode potentiométrique et ensuite noyées dans de la paraffine.
Le circuit d’excitation de l’aimant contenait une résistance à manivelle pour établir et supprimer graduellement le courant, une résistance étalon de 0,1 Ω baignée dans du pétrole, trois rhéostats en dérivation les uns sur les autres destinés au réglage exact de l’excitation, le shunteur de l’instrument de mesure et un interrupteur-commutateur ; il était alimenté par une batterie d’accumulateurs de 54 éléments.
Les deux circuits du dynamomètre comprenaient chacun un interrupteur, un rhéostat de réglage composé d’une partie à fil fin et d’une autre en série à gros fil, un shunteur pour l’ampéremètre, un commutateur à 6 godets et à bascule. Le courant de la bobine mobile parcourait en outre une résistance étalon de dix ohms qui servait à le mesurer au potentiomètre.
Les courants du dynamomètre et du four étaient fournis par un nombre approprié d’accumulateurs. Le courant constant du potentiomètre était aussi engendré par un accumulateur de capacité suffisante pour ne pas varier pendant le cours des expériences.