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Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/38

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Il était important qu’avant le commencement des expériences, d’une part, le régime de température fût atteint par l’eau de réfrigération du four et de l’aimant, par le four lui-même et par les deux soudures du couple thermo-électrique et que, d’autre part, le courant dans le circuit de la bobine mobile du dynamomètre eût aussi atteint son régime.

Les manipulations préliminaires sont les suivantes :

1o Fermer la caisse de l’appareil magnétique ; nettoyer au pétrole les contacts du potentiomètre et des rhéostats de réglage.

2o Observer et régler, si nécessaire, le niveau du liquide amortisseur du dispositif de lecture.

3o Établir approximativement le courant voulu dans le circuit de la bobine mobile du dynamomètre.

4o Établir la circulation des réfrigérants du four et de l’aimant et régler leur débit.

Une heure plus tard, les opérations ci-après sont exécutées :

1o Pourvoir de glace fondante le récipient de la soudure du couple thermoélectrique.

2o Tarage du potentiomètre, au moyen d’un rhéostat de réglage de façon que l’accumulateur débite un courant constant tel que : 1,019 divisions correspondent à 1,019 V = f. é. m. du Weston.

3o Mise en place des curseurs du potentiomètre au nombre de microvolts correspondant à un chiffre rond de la température et réglage du courant de chauffe du four jusqu’à ce que le régime thermique voulu soit atteint.

4o Renversements successifs du courant d’excitation de l’aimant.

5o Mesure de la valeur de régime du courant de la bobine mobile du potentiomètre.

C’est alors seulement qu’interviennent les manipulations qui conduisent aux mesures proprement dites. Elles consistent à exciter l’aimant et à fermer ensuite, presque simultanément, le circuit des bobines fixes du dynamomètre. Une main de l’expérimentateur opère sur les rhéostats de réglage de l’aimant pour établir exactement et maintenir la valeur voulue du courant d’excitation ; l’autre main agit sur le curseur de la résistance