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Remarques relatives au tableau 2 : Le symbole «  » représente le moment magnétique résultant de la suspension et de l’ampoule à vide ; signifie la température initiale et la température finale des séries de mesures magnétiques ( ou suivant les cas).

Les valeurs de et de pour le sesquioxyde de chrome se rapportent aux déterminations faites avec un courant d’excitation ampères.

Le tableau 2 rassemble toutes les déterminations et les indications qui ont trait à la correction du moment résultant de la suspension et de l’ampoule à vide ainsi qu’au terme correctif qui tient compte du diamagnétisme des anions. J’ai déterminé ce terme pour chaque composé en me servant des nombres indiqués par M. Pascal[1] pour le diamagnétisme de l’anion des diverses familles salines. Ainsi j’ai obtenu, en fonction de la température, le moment magnétique engendré par le métal contenu dans un gramme de composé.

La correction pour le diamagnétisme des cations n’a pu être faite, parce que jusqu’ici il n’existe pas de procédé qui permette de déterminer le diamagnétisme sous-jacent des métaux ferromagnétiques.

Au début, il a été tenu compte de l’écart qui existe entre la valeur admise aujourd’hui pour le coefficient d’aimantation de l’eau ( à 20° cgr)[2] et celle dont Pascal s’est servi pour les calculs diamagnétiques. Mais, comme le montre le tableau 2, le diamagnétisme des anions n’accuse qu’un pourcentage très faible par rapport au fort paramagnétisme des cations. En conséquence, je n’ai trouvé aucun inconvénient à employer plus tard directement les nombres de Pascal sans aucune correction supplémentaire.

Étalonnement du dynamomètre dans la position correspondant à l’attraction maxima du champ non-uniforme.

La compensation de la force imprimée par un champ non-uniforme à un corps aimantable par celle que le dynamomètre

  1. Pascal. Ann. Chim. Phys., 8e s., 19.1 (1910).
  2. Sève. Thèse, Paris, 1912.

    A. Piccard. Thèse, Zurich, 1913.