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présentait que de très petites variations avec le temps ; même les étalonnements espacés entre eux d’un mois et davantage n’accusaient que des différences de l’ordre de grandeur de deux millièmes, d’ailleurs attribuables en partie aux variations des instruments de mesure.

Voici, à titre d’exemple, les valeurs de cette constante A suivant les déterminations faites avant et après les séries de mesure sur le sulfate ferrique et les chlorures cobalteux et manganeux :

Étalonnement du 17 juin 1919 : $\mathrm {A} =33,96\cdot 10^{-11}$

Étalonnement du 25 juillet 1919 : $\mathrm {A} =34,02\cdot 10^{-11}$

C’est le pyrophosphate de manganèse qui a servi de substance-étalon. Je tiens à remercier M. G. Foëx d’avoir eu l’obligeance de mettre à ma disposition des ampoules renfermant ce sel. La valeur déterminée par ce physicien pour le coefficient d’aimantation spécifique de ${\rm {P^{2}O^{7}Mn^{2}}}$ est la suivante :

$\chi _{\rm {P^{2}O^{7}Mn^{2}}}=102,6\cdot 10^{-6}$ C. G. S. à 16° cgr

La masse de ce composé contenue dans les deux ampoules employées était respectivement :

$m_{1}=0\,\mathrm {g} \,4347$

$m_{2}=0\,\mathrm {g} \,2876$

La correction pour le paramagnétisme du verre des ampoules était de 10 ‰ pour la grande et de 1,3 ‰ pour la petite ampoule.

La grande ampoule a été employée lors des mesures sur le ${\rm {SO^{4}Co}}$ ; l’autre a servi aux mesures sur tous les autres composés. Les données de cette petite ampoule étaient plus sûres ; en plus, elle présentait l’avantage d’occuper un volume plus voisin de celui des composés à étudier. Elle avait déjà servi aux mesures de M. Kopp (l. c.) sur le nickel et la magnétite.

Les recherches du même physicien sur le platine et le palladium ont donné une confirmation de la valeur admise plus haut pour le coefficient d’aimantation de la substance-étalon. En partant de cette valeur, M. Foëx a trouvé pour la susceptibilité spécifique de Pt et Pd des nombres bien concordants avec