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$\mathbf {\rm {F}} _{1}^{'}$. — Ce que l’on remarque tout d’abord dans cette série, c’est que les 4 types ordinaires (colorés poils courts et longs et albinos poils courts et longs) sont exclus à la première génération, qui ne comporte plus alors que les types à rosettes, l’Angora coloré et l’Angora albinos. Parmi les différentes races de $\mathbf {\rm {F}} _{1}^{'}$, nous avons pu étudier la descendance de 5 d’entre elles croisées par leur semblable ; ce sont les n^os 4 et 6, qui sont tridominants, le n^o  9, qui est bidominant, le n^o  7, monodominant, et le n^o  14 homozygote, chacune de ces races produisant, à $\mathbf {\rm {F}} _{2}^{'}$ les types qui leur sont récessifs au moins par un caractère. C’est ainsi que l’on voit surgir de nouveau des o. c. p. l. et des o. a. p. l., toujours à l’état d’homozygotes. Ces croisements nous fournissent encore des exemples de combinaisons, semblables à celles constatées dans notre première communication, où un récessif est susceptible de redonner un dominant (n^os 4 et 6, poils longs donnent poils courts).

Le type parental Angora albinos, qui ne nous est pas encore sorti dans le croisement $\mathbf {\rm {P}} \times \mathbf {\rm {P}}$, ressort ici dans une forte proportion : 1^o dans la descendance immédiate de l’Angora albinos lui-même (n^o  14). 2^o dans les croisements des types n^os 4, 7 et 9 ; étant récessif par trois caractères, son homozygotie définitive dans tous les cas où il est produit est probable.

Enfin, le type Angora coloré (n^o  7) n’est plus que monodominant, par la couleur seulement, (hétérozygote et homozygote) avec, comme récessif unique, l’Angora albinos.

Comme résultats généraux découlant des trois séries que nous venons d’étudier et de celle communiquée précédemment, nous signalerons encore : 1^o les « nouveautés » o. c. p. l. et o. a. p. l. sortent à l’état de races pures dès la génération où elles sont produites et quels que soient les parents qui les produisent. 2^o Chaque type obtenu à partir de $\mathbf {\rm {F}} _{2}$, croisé par son semblable, a respectivement une descendance qui s’établit selon la loi de Mendel pour le nombre de caractères qu’il conserve. 3^o Nous voyons que souvent la proportion entre le type dominant et le récessif est de 2/3 sur 1/3, ou de 1/2 sur 1/2 : nous pensons cependant que ces chiffres se ramèneront d’eux-mêmes à 3/4 sur 1/4 avec l’augmentation du nombre des portées.