Page:Archives israelites 13.djvu/103

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rsntxrrzs. 99 AKIBA. LÉGBRDE IABBINIQUE. nrnns. Quel spectacle imprudent se présente à mes yeux! Malgré Rome, malgré son édit rigoureux, Akiba de nos lois au peuple fait lecture! D'un ennemi cruel prompt à punirl`injure _ Pourquoi braver ainsi le courroux tout-puissant? Bientôt il vengera dans des torrents de sang A son autorité cette ilagrante atteinte. Je ne méconnais point ton intention sainte, Mais le ciel ne veut pas qu’un excès de ferveur ` Nous plonge sans œpoir dans la nuit du malheur. v num. A ton avis, Paphus, il faut donc que je cesse D’expliquer de nos lois la divine sagesse, D’oll'rir à notre peuple, heureux de mes efforts, La manne de ln vie et le vrai pain des forts. nrtms. Le sage cède au temps; on doit, en toute chose, Déférence au pouvoir que le ciel nous impose.

Axim.

Soit; mais fais·moi, Paphos, la faveur d`écouter L‘apologne d'on Grec que je vais te conter. Habitants inquiets d’une eau pure et limpide, I Des poissons, peuplade timide, Tout tremblants descendaient Et remontaient la rive, . Puis un instant ils s’arrêtaient, Pour reprendre aussitôt leur course fugitive. _ Certain renard, voyant cette agitation, Dlgltlzed ny Google