Page:Archives israelites 13.djvu/133

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nanars. tit coutiuaateurs nuüiaursex eu coupable qu’on s'est plu à leuras- socter. Il n'eutre en aucune façon dans notre pensée de méconnaître l'immeuse talent de l’orsteur catholique: il est Phoume de France qui sait le mieux donner aux plus révoltauts paradoxes les con- leurs dela vérité. Nous ne voulons pas davantage attaquer son ca- ractère, ou prêter à sa pensée des proportions qu‘elle n’ait point alectées ellemême; mais tout son discours peut se résumcrdans une pensée unique, qui en est l'âme et en constitue l’éloquencc: toutcc que la Révolution semble avoir opéré de bien, était déjà i en fait réalisé avant elle, et ne demandait qu'à se développer li- i brement; tout ce qu’elle a fait de mal se trouvait en germe dans les résolutions de la Constituaute; et, par conséquent, c‘est i elle , qu’on en doit faire remonter tonte la faute : croire que cette ré- volution eit été, en quoi que cc soit, une crise salutaire, (est s'as- socier d’âme et de cœur, qu'ou le veuille ou non, aux buteurs des crises déplorables dont nous avons été nous·mèmes les témoins: donc, pour être un défenseur non-·seulement sincère, mais clair- voyant de la société, la première, la capitale condition, c’est de combattre dans le passe le venin dont le présent est infecté, c'est de maudire ceux qu‘il plait à l’orateur de dénoncer comme les ancêtres des niveleurs actuels. Nous avons montré, au point dc vus rcligieuœ seulement (ear c’est le seul que nous puissions et devions envisager ici), combien une pareille doctrine était à la fois historiquement inexacte et humainement injuste: il faut toute l‘inlluence d’un rigorisme passionné, où Pimagination et l’esprit de secte se mélent si étroi- tement, pour établir cette monstrueuse llliation entre la reven- s dication itûeeible du droit et Phorrible fanatisme du radicalisme en délire : il faut borner son horizon à son parti et i au croyance pour aflrmer si hautement que les saines idées, dont le triomphe s’est ||.Ij0IIl'd’h|1i imposé bon gré ·mal gré i tous les esprits, pouvaient arriver sans lutte viobnte à des résultats identi- ques. · ll est vrai que ce sont des questions où les tils des oppresseurs et ceux des opprimés se trouvent dilllcilemeut d'accord, et ne peuvent étre à l’unisson qu'à la condition de se dégager pleineq