Page:Archives israelites 13.djvu/166

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160 ncnmcs commerçant apprécie bien tout l’avantage des sociétés de secours mutuels, de ces caisses d`épargne qui paient de gros intérètsà ceux qui leur confient une faible part de leurs économies, de ceux qui prennent quelquefois sur leur nécessaire pour payer leur co- tisation. En effet, quand on pense que pour cinq centimes par jour on peut avoir, en cas de maladie, le médecin, les médica- ments, quatorze francs par semaine, etc., au besoin, des gardes malades, on devrait se hâter, dans quelque position que l`on se · trouve, de se faire admettre dans une société de secours mutuels, les pauvres pour eux—mêmes et les riches pour venir en aide à leurs frères malheureux. D‘ailleurs les riches aussi ont besoin, dans les jours d'affliction, du secours des sociétés, m‘l:m. La charité t1"J, disent les sages, peut s’exercer envers les riches comme envers les pauvres, par des actions comme avec de l'ar- gent. n Deux cents francs environ ont été distribués à des pauvres· étrangers ou indigènes, sans distinction de culte. Tous les hom- mes Sont frères et c’est dans la société des Amis de Vhumanité, surtout, que ceci doitêtre une vérité. _ n Une somme de quatre-vingts francsa étédonnée à des veuves. Gest une bien faible consolation pour de pauvres femmes qui restent quelquefois sans appui et sans ressources. Espérons que ' notre situation financière sera un jour telle que nous pour- rons accorder un secours plus efficace aux pauvres veuves. » La bienfaisance publique adopte, tous les ans, uncertain nom- bre de pauvres orphelins. Notre'société a souscrit, pour sa part, pour la somme de quatre-vingt·dix fr. à cette œuvre de miséri- corde. Dieu est le père des orphelins, rendons-nous tous agréa- bles au Père en faisant quelque chose pour ses enfants. Mais ici votre bureau a un devoir à remplir, c’est de s'assurer si les se- cours accordés sont bien appliqués au bien-être et au perfection• nement moral de ces malheureux enfants. ll y alà quelque chose _ à faire... Une subvention annuelle de cent fr. au comité consistorial de secours et d`encouragement continue. Le comité doit étre réor-· ° ganisé sur de nouvelles bases, et aux bienfaits qu'il a déjà ré- pandus viendront se joindre de nouveaux bienfaits. Il est donc Digitized ny Google