174 ncnvns -—Un de nos coreligionnaires de Paris vient d`étre Pobjet d’une marque de confiance qui ne surprendra aucun de ceux qui le connaissent. il s’agit de I. H. Bloch, membre du consistoire dela circonscription de la Seine. ‘ I. Blocli était porte-drapeau dans l’ex·sixième légion. Au li- cenciement de cettelégion, il restait en caisse à une compagnie éloignée de sa rue, plus de 400 francs. ll futdécidé unanime- ment que cette somme serait portée à M.Bloch pour étre, par lui, distribuée aux pauvres. , — On lit dans Ylndépendant de Toulouse, du 6 janvier : aLa communauté israélite de notre ville a fait chanter, dans son temple, un Te Deum à l’occasion de la réélection du président de la République. n L’oflice· divin a été célébré d'une manière admirable par I. A. Castro, ministre distingué du consistoire de Bordeaux. n Cette cérémonie, qui avait réuni dans le temple presque tous les israélites de notre ville, a été suivie d’une quête en fa- veur des indigents. a — Nous nous faisons un plaisir d’annoncer que notre ami et collaborateur M. A. Widal. de Colmar, vient d‘être nommé pro- fesseur suppléant de littérature ancienne à la faculté d’Aix. Cette nomination parfaitement justifiée par le mérite de ce jeune professeur, sera accueillie avec faveur et sympathie par tous ceux qui le connaissent et notamment par nos coreligionnaires. · -— Nous avons, comme les autres journaux, annoncé la mort d’un üls de Mendelsobn. Le fait est que le célèbre philosophe de Berlin n’a eu que deux (ils, Abraham et Joseph, morts depuis longtemps. Mais, en Allemagne, la plupart de ceux dont le père s'appelle Mendel, ont pris le nom de Mendelsohn, pour obtenir quelque brin d`immortalité. C’est ce qui explique l'erreur. — La Société de bienfaisance de la jeunesse israélile de Metz, dans sa séance publique du 16 août dernier, a présenté le tableau de ses recettes et de ses dépenses; les recettes sont de 1,521 fr. 60 c., et les dépenses de 1,296 fr. 40 c. — Notre correspondant en Belgique nous écrit: Je ne puis ne refuser la satisfaction de vous faire participer à celle que me cause une lettre que je viens de recevoir de ll. le docteur Mor- genstern, israélile de Nuremberg, un des députés de la deuxième chambre de Bavière. Quand je me rappelle qu'ayant voulu me promener de Forth i Nuremberg, vers la fin du dernier siècle, il me fut interdit, comme isrnélite, mème de traverser cette ville libre du Saint- Empire, sans être accompagné d'une vieille Hume chrétienne ; Digitized ny Google
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